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Note: Bien qu'il soit écrit pour le milieu scolaire, ce texte s'adapte très facilement à tout milieu éducatif au sens large: Centre de la petite enfance, garderie, activités sportives, Maison de jeunes, etc. Pour une relation significative et constructive… Depuis quelques années on parle de plus en plus du phénomène des PARENTS-ROIS qui s’immiscent dans les écoles, les garderies et autres lieux d’activités de leur enfant. Y’a-t-il plus de « parents-rois » qu’auparavant ? Je ne peux répondre avec certitude, mais c’est une possibilité puisqu’il y a socialement plus de place à s’exprimer et à « affronter » l’autorité qu’autrefois. Mieux éduqué que les générations précédentes, les nouvelles générations de parents ont une plus grande assurance lorsque vient le temps de s’exprimer. La société étant plus exigeante envers les parents, ceux-ci vivent une certaines formes d’anxiété de performance et deviennent plus exigeants envers ceux et celles qui côtoient leur enfant. Lorsque les politiques budgétaires provoquent la coupure de services importants pour le développement de l’enfant, il est normal que le parent rue dans les brancards… ALLIÉS ET SOLIDAIRES… Elle est mince la ligne de démarcation entre le milieu de vie fréquenté par l’enfant et la famille. Le parent est en droit de savoir ce qui se passe à l’école et il est même souhaitable qu’il s’y implique puisqu’il démontrera ainsi à l'enfant que l’école et les apprentissages c’est important. De son côté, l’enseignant et le milieu scolaire est également en droit de poser ses balises afin d’offrir un enseignement de la plus grande qualité possible en fonction des moyens qu’ils disposent et de la mission qui leur est attribuée. L’école n’y échappe pas, vivre en société, c’est également vivre en confrontation avec des valeurs en partie semblables et en partie différentes ou même divergentes des nôtres. PARENT-ROI ? On le dit Roi, car il désire imposer sa vision, ses valeurs, son regard. On le dit Roi, car il revendique des droits sans nécessairement les responsabilités s’y rattachant. On le dit Roi, car ses comportements, ses paroles ou son non verbal nous dérangent, nous confrontent, nous menacent, nous attaquent, remettent en question notre compétence, notre autorité, notre éthique, notre crédibilité, notre professionnalisme. Dans les exemples qui suivent, on ne parlera pas de parents-rois, mais plutôt de parents impliqués qui se préoccupent du bien-être et de l’avenir de leur enfant. Par exemple, le service revendiqué n’est pas offert et devrait l’être ou le délai pour l’obtenir est trop long ou encore si un membre du personnel a commis un impair. Les parents qui revendiquent des services pour leur enfant ne devraient pas être vus comme une menace, mais plutôt comme des alliés. Ensemble, nous trouverons des solutions, nous pourrons faire bouger les choses. D’où la nécessité d’une bonne collaboration milieu de vie et parents. Le parent qui intervient inutilement ou de façon maladroite ne doit pas nécessairement recevoir l’étiquette de parent-roi. C’est lorsque les façons de revendiquer et de s’immiscer dans le milieu de vie sont inadéquates qu’on pourrait commencer à parler de parents-rois. En n’oubliant pas que le terme est une image et non un diagnostic… SOUVENONS-NOUS… NOUS avons UN objectif commun, le bien-être et le bon développement de l’enfant. - Respect (de l’autre, de ses compétences, de sa « juridiction », de son droit de parole, d’être écouté et entendu : j’essaie de comprendre la position de l’autre) + Collaboration + Complémentarité des rôles - Les « Chialeux » n’ont pas toujours tort… Les « Empêcheurs de tourner en rond » non plus… Ils provoquent la remise en question, ce qui est sain pour l’évolution d’un milieu éducatif. - Ni le personnel de l’école, ni les parents ne détiennent individuellement toute la vérité. Ni l’un, ni l’autre n’a toujours raison… Aucun ne dispose de TOUTE l’information pour juger l’autre… Il n’y a PAS DE MÉCHANTS, mais des personnes qui doivent trouver solidairement des solutions à certaines problématiques. Oui, certains parents, certains enseignants et certains milieux vivent des difficultés qui ont un impact négatif sur le cheminement des enfants. S’attaquer, se discréditer ne règlera pas le problème, mais l’envenimera. Prendre du recul et être le plus objectif possible. Et n’oublions pas : Si nous croyons que l’enfant-roi existe réellement, que le parent-roi existe réellement lui aussi… il y a de fortes chances que l’enseignant-roi existe… Il y a toujours une solution quelque part. Il s’agit simplement de la chercher et... la trouver… Stéphane Vincelette Formateur en intervention psychosociale 0-24 ans – www.estimedesoi.net Co-auteur de « Gérer les comportements difficiles chez les enfants » Éditions Érasme, Belgique 2013 Tous droits réservés - Aucune reproduction de ce texte sans mon consentement écrit... Quelques pistes de solutions : Pour les parents : - M’informer objectivement sur l’école que fréquentera mon enfant (mission, valeurs, code de vie, fonctionnement, activités, méthodes éducatives, etc.) Surtout ne pas se faire un préavis sur des commérages de quartier. L’avis d’une personne n’est pas l’avis de la majorité. - Je suis le premier responsable de la sécurité et du développement de mon enfant. Je le connais bien dans mon environnement et lorsque je suis présent, mais en dehors de la maison, à l’école et à la garderie par exemple, il se peut que mon enfant se comporte différemment, qu’il ait besoin « d’outils » différents afin de mieux s’adapter à la vie en groupe. Les interactions sont différentes, les obstacles, les difficultés également. Je dois donc faire confiance aux professionnels de l’enseignement. - Confirmer ou infirmer avec le personnel de l’école ce que me raconte mon enfant. Je pourrai alors faire la part des choses. - M’assurer que ce qui me dérange, dérange vraiment mon enfant. Celui-ci apprécie peut-être beaucoup son enseignant-e. - Si la situation persiste, il y a le « protecteur de l’élève ». « Choisir » une école, c’est faire un choix : - Le choix entre l’école publique, l’école privée et l’école à la maison. Le milieu d’enseignement que je choisis pour mon enfant possède ses valeurs propres. Il dispose de divers moyens pour atteindre l’ensemble de ses buts et de ses objectifs. Le personnel de l’école ne dispose cependant pas toujours de tous les moyens et de tous les outils qu’il voudrait ou qu’il aurait besoin pour atteindre sa « mission éducative» avec efficience et efficacité. Ici également il s’agit de choix, mais de choix sociétaux. Il y a une différence… … entre s’impliquer, supporter, soutenir et s’imposer… … entre collaborer, suggérer et imposer ses idées… … entre ouverture et fermeture… … entre pro-actif et être intrusif… … entre le rôle d’enseignant-éducateur et de parent-éducateur… Pour le milieu scolaire (direction, enseignants et le personnel de soutien): - Le personnel doit être outillé afin de bien gérer les relations avec les parents. Dès le début de l’année, il faut bien informer et accueillir sa clientèle. Enfant comme parents doivent ressentir qu’ils sont attendus dans le milieu. C’est un moment charnière afin d’établir le lien de confiance significatif qui sera primordial lorsqu’un conflit ou un accrochage surviendra entre le milieu de vie et la famille (enfant et/ou parent). - Professionnalisme, éthique, code de conduite et balises claires et connus de tous (parents inclus). À titre de professionnel, je me dois d’être humble, j’accepte la critique constructive. Je suis capable de me remettre en question, d’être objectif face à la situation. Si un parent me démontre que j’ai fait une erreur, par exemple, une faute sur une communication, je le remercie et j’apprends de mes erreurs. - Ce ne sont pas les valeurs du personnel qui sont véhiculées dans le milieu de vie, mais bien les valeurs du milieu de vie… - Le personnel de l’école est présent, observateur, il écoute, il intervient, il est pro-actif face aux interactions entre les élèves. - Avoir une stratégie face au parent belliqueux afin de gérer rapidement et efficacement la situation. Se positionner adéquatement et respectueusement. Les balises doivent être respectées. Ne pas laisser un membre du personnel seul face à une telle situation (accompagnement, suivi, intervention). La violence n’est pas acceptable, ni tolérable. Ne pas intervenir par peur de représailles ou de poursuites judiciaires n’est certainement pas la meilleure idée pour un climat serein. - Lorsque mon enfant vit une difficulté, j’ai besoin comme parent que la difficulté soit ENTENDUE, que DES solutions soient proposées. Par la suite, il doit y avoir des actions prises afin que le problème ou la difficulté s’estompe et naturellement un suivi à titre de rétroaction afin de s’assurer que la difficulté ne réapparaisse pas. Certains comportements ou caractéristiques pouvant être observés chez le parent que l’on dit ROI : Surprotecteur, il est intrusif dans la vie scolaire ou sportive de son enfant. Arrogant, il croit détenir LA vérité et généralise sa vision à l’ensemble des parents.. Il ne reconnait ni ses tords, ni ceux de son enfant. Cautionne son enfant face à des comportements contrevenant au code de vie du milieu (absences répétées, devoirs non faits, irrespect, intimidation, etc). C’est l’école qui doit s’adapter à son enfant et non son enfant à son milieu d’enseignement. Sa vision du bien-être de son enfant passe avant celui des autres enfants. Démontre peu ou pas de confiance en l’enseignant et souvent envers l’ensemble du système éducatif (généralisation négative). Discrédite le personnel même en présence de son enfant. Peu ou pas d’ouverture (s’oppose à toute suggestion ne venant pas de lui. Harcèle par sa présence, par téléphone ou par courriels. Ses exigences sont excessives et n’a pas de tolérance à la frustration. Accuse ou intervient de façon inadéquate avec les autres enfants. Impose, argumente ou menace (agression verbale, psychologique, physique, etc.), peut utiliser le chantage émotif et colporter des demies vérités dans son entourage. Allant même jusqu’à utiliser les médias sociaux ou professionnels pour trouver des alliés. Il peut également faire preuve d’incohérence entre ce qu’il exige et ce qu’il fait lui-même. En plus de l’impact négatif sur le personnel et le cheminement scolaire de l’ensemble des jeunes, il y a conflit de loyauté en perspective pour l’enfant puisqu’il risque d’être pris entre l’écorce et l’arbre. S’il adhère à la vision de son parent-roi, il risque l’échec scolaire et le décrochage. S’il n’y adhère pas, il risque le conflit avec son parent. Pourquoi agit-il ainsi ? Il n’y a pas une raison en particulier, mais plusieurs possibilités… 1- Parent qui ne veut pas que son enfant vive une frustration ou une difficulté, qui ne sait quoi faire lorsque celui-ci en vit une (déresponsabilise l’enfant et ce dernier n’acquiert pas les aptitudes pour résoudre un problème seul). 2- Une sorte de victimisation. On reprend mon enfant, on ME reprend, on juge mon enfant, on ME juge. Je me sens attaqué personnellement. Ou simplement par peur du jugement, j’attaque en premier, l’autorité, c’est l’ennemi. 3- Un parent qui a eu, enfant, une scolarisation difficile ou un parcours scolaire difficile pour un aîné, décide que cela n’arriverait pas à son benjamin (historique familial). 4- Pour acheter la paix ou par peur de perdre l’amour de leur enfant. Pour éviter le conflit avec son enfant, l’école devient le bouc émissaire. 5- Contrôler la vie de son enfant et éviter qu’il soit exposé à des valeurs contraires aux siennes. 6- Le parent vit des insatisfactions (contrariétés, désarrois, souffrance psychologique, estime de soi plutôt faible) et pas nécessairement juste face au milieu de vie. Il a du temps à consacrer à une « croisade ». C’est une façon inadéquate de s’affirmer, de s’actualiser, se valoriser face à certaines personnes de son entourage. 7- Habiletés parentales ou compétences sociales déficientes, problème de santé mentale, etc. 8- Le milieu d’accueil de l’enfant (école, garderie, etc.) ne se met pas en action afin de solutionner la problématique. Le sentiment d’être dans une impasse amène un sentiment d’impuissance, de désarroi, de colère. Stéphane Vincelette Formateur en intervention psychosociale 0-24 ans – www.estimedesoi.net Co-auteur de « Gérer les comportements difficiles chez les enfants » Éditions Érasme, Belgique 2013 Tous droits réservés - Aucune reproduction de ce texte sans mon consentement écrit... Gérer les comportements difficiles chez les enfants ACHAT 450-564-2852 Pour commentaires ou renseignements |
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